7.24.2009


Nick Roddick, contributeur au magazine Sight and Sound, dans l’édition de juillet dernier : 

«In May, Sony Pictures Entertainment chief Micheal Lynton, sitting on an industry panel in New York, was unequivocal about his attitude towards the web. “ I’m a guy who sees nothing good having come from internet (sic), period,” he said. “It seems to have done damage to every part of the entertainment business by creating this notion that people can get whatever they want right now, for free.” It’s not just a question a matter of money, however. What I suspect they’re really upset about is losing control, […]»

Micheal Lynton n’a pas tort. La notion de gratuité de la culture a effectivement été créée depuis l’arrivée d’Internet. C’est devenu une évidence : qu’on pirate ou non, mais surtout qu’on se rende compte de tous ces site web offrant du contenu gratuitement en toute légalité (theauteurs.com n’en est qu’un des exemples), tout le monde a accès gratuitement à ce qu’il est aussi possible de payer pour dans les salles de cinémas et autres médiums. Et devant l’évidence il ne faut pas se démener. Si les patrons de l’industrie cinématographique (et de la majorité des autres industries culturelles) arrivent à comprendre que l’accès au contenu culturel est complètement transformé, il est difficile de comprendre qu’ils s’entêtent à l’envisager de manière traditionnelle. Si l’industrie culturelle va de moins en moins bien, ce n’est pas en accusant les acteurs de la transformation à l’accès à la culture qu’ils arriveront à rétablir l’équilibre. Ils devraient plutôt tenter de comprendre cette nouvelle réalité et voir plus loin que le bout de leurs lunettes 3D pour arriver à contrôler  comme ils y sont arrivés jusqu’à aujourd’hui.

Mais ces institutions sont peut-être trop lourdes pour pouvoir se régénérées. Elles sont appelées à disparaître, si elles ne se transforment pas radicalement. Le tapis pourraient leur glisser sous les pieds… à qui la chance?

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